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Saviez vous qu'il existe plus de 200 plantes comestibles et dont certaines poussent dans nos vignes ? Nous organisons des sorties botaniques pour allez à la découverte des plantes, herbes et fleurs.

 

Le jardin médiéval était consacré aux nourritures du corps et à l’art de manger. Les aliments dans la société médiévale étaient classés en 4 éléments qui sont l’air, le feu, l’eau, la terre. Ces éléments sont très hiérarchisés.

 

Les créatures de l’air, les volatiles ceux qui s’élèvent au –dessus du sol seront la nourriture de la noblesse

 

Les animaux mobiles se déplaçant à la surface de la terre sont de l’élément feu et ceux des eaux comme les poissons seront pour les nobles ou les bourgeois.

 

Ce qui pousse sous la terre au ras du sol, les légumes et les racines, les feuilles et le légumineuses seront pour les humbles.

Jean Marie Pelt disait : « si l’aliment fondamental de toutes les classes sociales est d’abord le pain, les légumes du potager en constituent l’indispensable complément » et santé oblige, nos légumes vont gagner leur titres de noblesse et signer de leur  bienfaisante présence nombre de recettes.

 

La nourriture procure aussi quelque chose de plus subtile qui alimente l’émotionnel, l’imaginaire.

Le vert est dédié dans l’Egypte ancienne au papyrus et au dieu Ptah (celui qui crée) dieu des artisans et des architectes. Le vert préside à la création du monde, il représente la naissance, la régénération. C’est la couleur de la vie et de l’espérance. Il s’associe également à d’autres dieux tels Mercure des gaulois ou la planète Vénus.

Les champs, les près et les pâturages ainsi que la virilité spirituelle la joie d’une âme qui sait rester verte sont aussi des symboles et signes de guérison et de renaissance.

 

Tout symbole possède son envers.

Le vert est aussi le symbole de la corruption, de la putréfaction, de la moisissure. C’est alors la dégradation morale des tripots et casinos !

Le symbolisme chromatique et végétal s’exprimait par la persistance de la fête celtique de Beltaine qui est le 1er mai.

Cette fête qui se perpétue dans le folklore des régions par l’arbre de mai qui est l’union du roi de Mai vêtu de branchages avec la reine de Mai couronnée de fleurs. Cela symbolise le renouveau de la nature qui affronte les force restrictives de l’hiver et en triomphant.

Au 16e siècle, Charles X donnait cette fleur à ses courtisanes. Tout le long du Moyen Age les tailleurs avaient comme tradition à cette date, d'offrir du muguet à leurs clients. Dès le 19e siècle les manifestants du 1er mai prirent le muguet fleur symbole de l'Ile de France comme emblème. Aujourdh'ui lors de la fête du 1er mai, depuis 1941 devenu fête du travail, on offre du muguet.

 

 L’HERBE

1080 du latin erva herva. Plante verte alimentaire ou médicinale, se disant aussi la tige herbacée des céréales.

Au 11e siècle et jusqu’à nos jours, désigne toute plante à tige non ligneuse dont la partie comestible est située au-dessus du sol, par opposition à la racine.

Au 12e siècle c’est une plante qui a des vertus médicinales. A partir du 13e siècle, la nature ou l’usage de l’herbe sont précisées par un complément « herbe à teinture » herbes de la Saint-Jean » etc...

Au début du 15e siècle, l’herbe désigne les légumes.

 

LES PLANTES

Les plantes sont à la base de nombreux matériaux, dans toutes les disciplines techniques ou presque. Le bois, issu de nos forêts, nous permet de construire des maisons, des meubles ou encore de fabriquer du papier.

Les fleurs nous permettent de concevoir des parfums, le chanvre est utilisé dans la confection d’étoffes ou comme matériau d’isolation. Les plantes tinctoriales égayent nos tissus.

Je vous présente quelques uns des légumes, plantes du jardin potager médiéval que l’on retrouve encore aujourd’hui dans nos vignes. (Liste non exhaustive).

 

L’amarante

Probablement originaire des régions méditerranéennes, l’amarante est une plante herbacée annuelle proche des chénopodiacées. Considérée longtemps comme une mauvaise herbe, elle était autrefois cultivées pour ses feuilles et ses graines. Aujourd’hui elle a retrouvé le chemin sur nos tables.

 

La Bourrache

Plante méditerranéenne introduite en occident chrétien par l’Espagne musulmane

Au Moyen Age, elle utilisée comme simple, alimentaire et ornementale. Crues, les feuilles accompagnent les fleurs dans les salades. Cuites elles sont consommées comme les épinards. Les tiges et les feuilles sont considérées comme diurétiques.

Les leurs ont des vertus expectorantes et laxatives. En infusion la bourrache est utilisées contre le rhume et la bronchite.


La carotte sauvage

Légume spontané en Europe connu par les grecs et les romains ainsi que les celtes.

La carotte de Charlemagne n’était pas rouge mais blanche et que son goût était âcre. La carotte rafraichit la peau, elle est un bon régulateur intestinal. La carotte a longtemps été un remède populaire contre la jaunisse. De plus, elle a des vertus diurétiques et est utilisée contre les rhumatismes.

Hildegarde de Bingen disait « qu’elle n’est ni très utile, ni très dangereuse pour la santé, car elle rempli le ventre de l’homme ».

 

La chicorée sauvage

Domestiquée depuis 6 000 ans, la chicorée sauvage est cultivée pour ses feuilles amères et croquantes consommées en salade. Les égyptiens liaient les feuilles entre elles quinze jours avant la récolte afin de les garder bien blanches.
Au Moyen Age, on procède de la même façon. La chicorée est alors souvent appelée « Barbe de Capucin » et les feuilles liées prennent le nom d’endives.L’endive que nous consommons aujourd’hui n’est apparue qu’en 1850 en Belgique

La chicorée est utilisée contre les problèmes de foie, elle est diurétique et dépurative.

 

Le chénopode dit Bon Henri

Ancêtre de l’épinard, le Chénopode tire son nom du grec chen qui signifie oie et podium pied en raison de la forme de ses feuilles. Le nom de Bon Henri a plusieurs sources dont celle qui consiste à la rattacher au Roi Henri IV qui aurait crée des jardins dans le but d’aider son peuple.

 

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