LE DEPAYSEMENT VOYAGES EN FRANCE de Jean-Christophe BAILLY aux éditions du Seuil 201
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Nous sommes privés de précieux moments d’échange avec noss clients.
Je trouve ce monde actuel très peu à mon goût...trop de peurs et d' incertitudes habitent les êtres humains....et moi j ai besoin de la force de l espoir et de curiosité joyeuse pour marcher dans ce monde... je ne me sens jamais aussi bien que quand je peux partager cela avec esprit et gaieté avec ceux qui viennent à la maison. Mais la cour reste désormais désespérément vide et je lutte pour ne pas me laisser envahir par la sinistrose ou la médiocrité que je sens surgir des entrailles humaines en ces temps si compliqués.
J’attends de voir ce que le surlendemain promet…
En attendant je vous propose de lire LE DEPAYSEMENT / VOYAGES EN FRANCE de Jean-Christophe BAILLY aux éditions du Seuil 2011
Sujet de ce livre est la France. Le but est de comprendre ce que ce mot désigne aujourd’hui et s’il est juste qu’il désigne quelque chose qui, par définition, n’existerait pas ailleurs.
L’auteur essaye de répondre à la question de l’identité du territoire en prélevant dans le paysage, des éléments d’une possible réponse. Les frontières, les rivières, le montages, les écarts entre le nord et le midi sont de possibles réponses, mais il y a aussi des couches de sédimentation de la conscience historique qui surgissent au détour des routes et des chemins que l’auteur a emprunté.
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This part is unfortunately only in French. We apologize...
but if you come home,we are able to explain
you lots of thing in
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LE BLOG DU COVID ET DU DECONFINEMENT AU CHAMPAGNE GABRIEL BOUTET CUMIERES
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« Depuis que le virus s'est insinué dans notre vie, il a sapé notre sommeil. Il a tout sapé, le salaud. Notre moral, notre santé, notre joie de vivre. Tout ? Presque. Il n’aura ni nos souvenirs, ni notre monde imaginaire. » Tatiana de Rosnay (les lettres d’intérieur lue par Augustin Traquenard sur France Inter).
1 dégustation de Champagne offerte par couple (valeur 10€)
La partie accueil de notre activité Champagne est toujours en sommeil.
Apartir du 11 mai nous serons en capacité de recevoir notre clientèle et nos amis du Champagne Gabriel Boutet.
Nous vous invitons à respecter les règles et les distances de sécurité sanitaire lors de vos déplacements.
Pensez à garder une consommation raisonnable d’alcool pendant cette période !
Unsere Aktivitäten und Verkostungen sind immer noch ruhend…
aber ab dem 11 Mai sind wir wieder geöffnet und freuen uns Sie bei uns zu empfangen.
Wir laden Sie ein, die Sanitären Regeln zu respektieren zb. die Entfernungen der Gesundheitssicherheit beim Einkaufen.
Denken Sie daran, einen angemessenen Alkoholkonsum während dieser Zeit zu halten!
From May 11, our entire organization will be able to collect and deliver your parcels on several thousand Relay Points in Europe.
Our aim is to guarantee you a quality network at no extra cost and a satisfactory experience for our customers,
while ensuring the safety of our employees, operator and partners delivering you our Champagne.
LETTRES ET POESIES DE CONFINEMENT AU CHAMPAGNE GABRIEL BOUTET
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CHAMPAGNE ! LETTRES & POESIES DE CONFINEMENT A CUMIERES
Ce concours est ouvert à tous.Envoyez moi par mail vos poésies en ce temps de confinement.
Il n'y a pas de thème précis.
Les proses sont autorisées.
Tous les participant.e.s se verront offrir une coupe de Champagne
dans notre jardin après le confinement
à une date que je vous communiquerai par mail.
Il n'y aura pas de classement, toutes les poésies seront affichées et lues.
Patricia 23 mars 2020
BETTINA ENGEL-WEHNER
Champagne et Poésie
Frühlingsanfang Erwachen. Aus dem Winterschlaf. Drängen. Aus scheinbar totem Holz. Die ersten Blätter. Angezogen. Vom Licht der ersten langen Tage. Gibt kein Halten. Gibt kein Warten. Brechen durch. Ernten. Still und unbedarft wohlig warme Strahlen. Bezaubern. Meine Augen Weiden am Wunder der Natur und meine Sinne ruhen. BETTINA ENGEL-WEHNER [PS. JE]
Mathilde Hopstädter (Lembach 67)
Champagne et Poésie
Regards croisés
Devant la laideur devant l'horreur
Il se dérobe se détourne et fuit
Des autres la déchéance ou le malheur
L'agresse le blesse le suit
Des abîmes sans fond de tous ces êtres
Il est le voyeur indifférent et traître
Mon regard
Et pourtant celui de l'autre humain
Me bouscule me poursuit me choisit
Attend ma réponse Me voici
L'appel pressant comme une prière
De reconnaître en lui mon frère
M'instaure face à lui sujet enfin
Sous son regard
Si les yeux parlent à visage découvert
En quête d'attention bienveillante
S'ils accueillent l'onde de choc
Furtive incertaine et troublante
Que provoque leur message équivoque
Et interrogent le sens offert
De nos regards échangés
Alors devient possible oeil ouvert coeur battant
De tomber le masque durci aux aléas du temps
De dévoiler l'intime désir les richesses enfouies
Gardés dans l'âme en mémoire profonde
De frôler l'indicible l'invisible l'inouï
En miroir capter toute la beauté du monde
Dans nos regards croisés
Qu'en nos nuits tournées vers l'aube nouvelle
Telles poussières d'étoiles entre terre et ciel
Se révèlent et scintillent nos destinées
Dans la parole enfin partagée
Mathilde H.
Champagne et poésie
Le vent de chez nous
Le vent de chez nous, de chez moi
Trouble à peine le calme plat
De cette étendue fertile, de ses vallons
Bien à l'abri des lignes bleues des monts,
Quand, de frimas en canicule,
Sans grande transition,
Les saisons se bousculent
Pour fleurir joie, rires et chansons.
D'autres vents pourtant ont soufflé
La tourmente, la folie, la désolation,
À moments répétés, en des temps passés.
Aiguisées, les sombres passions,
Bousculées, les frontières bien établies
Avant qu'y lève un vent de liberté,
Qu'un avenir de paix nous sourie,
Que grandisse, entre ses rives, la fraternité.
Sur ma terre natale, en ses demeures,
Ce vent se fait bol d'air primordial
Qui insuffle son premier cri vital
À l'enfant juste né. À père et mère, le bonheur.
Cet héritier d'un caractère bien trempé,
Ne sera pas cette girouette livrée
À tous vents de doctrines identitaires,
Balayant les repères des valeurs humanitaires.
Ce vent s'élève en coquine et joyeuse musique
Au souffle des cuivres, des bois, des voix,
Pour chanter les instants magiques
Où l'amour, l'amitié, la solidarité font Loi.
Ce vent fripon se veut charmant complice,
Fin murmure, bruissement de souffle ténu
Au chercheur, au poète, au premier venu
Si Muses et Grâces leur oeuvre accomplissent.
En ma maison aux quatre vents exposée,
De mon être, à l'abri comme en plein vent livré,
Il sera l'ultime soupir à mon heure dernière
Qui conduit la vie vers son mystère.
Alors, le Souffle des commencements,
Pour mon émoi, mon ravissement,
Déchirera le voile d'une autre destinée
De mes jours, enfin comblés d'éternité.
Mais pour l'heure, je vais... où me pousse le Vent !
Champagne et poésie
L'attente à bras-le-corps
L'attente
de qui de quoi
de je ne sais
ni de quoi ni de qui ni où ni quand Mathilde H.
Champagne et poésie
Attente
cette déchirure
à fleur de peau
brûlure au vif de la chair
lancinante soif à étancher
Attente
cet espace visité
par l'oeil à l'affût
au-delà de l'horizon
d'un vide redouté à assumer
Attente
cette griffure
du coeur écorché
impatience qui dure
manque essentiel à combler
Attente
gouffre à ciel ouvert
de tout l'être en éveil
sans cesse tendu
vers ses rêves les plus fous
Attente
sirène tentatrice
qui affole les pas
à poursuivre en courant
d'envoûtantes chimères
Attente
giron réceptif
à l'attention aiguisée
du probable, de l'inattendu
toujours ailleurs et autrement
Attente
récolte espérée
le nez en l'air
de semences dispersées
fleurant bon l'enfance passée
Attente
ce coquillage vibrant
de l'oreille aux aguets
d'une parole désirée
à jaillir du puits du silence
Attente
statue figée
les bras offerts
souffle court coeur battant
du retour incertain de l'ami
Attente
quête inquiète
enfin calmée comblée
de la joie de te trouver
et du bonheur d'aimer
Attente
folle du logis
qui toujours doute
de la confiance accordée
à la certitude d'être aimée
Attente
compagne de route
encore et encore
de traversées de déserts
à la recherche d'une source
Attente
à bras-le-corps
au fil du temps
attente infinie
accueil de tous les possibles
L'attente
de ce que je sais être
cette étoile lointaine
une vie pétrie d'éternité
Mathilde H.
MichElLe ANCEAUx ( EPERNAY 51)
Champagne et Poésie
Si…
Si je volais
Vers les hauts sommets
Je partirais
N’en déplaise aux parfaits !
Je crierais,
Espérant u’ils entendent
Les douleurs
Afin de leurs sens
Ouvrir leur cœur
Que les rochers
Discrets
De leurs secrets
A jamais gardés
S’évaporent
Et respirent
Au matin
Câlin
Repartirais
Si je volais
Michelle ANCEAUX 03.04.20
Entracte
Bonbons, caramels, esquimaux, chocolats
Salles qui s’arrêtent de respirer
Sièges rouges qui pleurent
Le fantôme des lieux oublié
Se retourne sur le vivant.
Bonbons, caramels, esquimaux, chocolats
Les murs crient d’une douleur sourde
Personne pour entendre leur souffle.
L’attente dans le noir une lumière s’est etient
Discrète, mais l’histoire renaitra
Alors, le fantôme racontera
sa solitude, son confinement.
Comme autrefois, nous rêverons
Devant des histoires nouvelles.
Bonbons, caramels, esquimaux, chocolats
Après le café le matin, 2 mai 2020 Michelle ANCEAUX
EN CHAMPAGNE
L’homme file à toute allure
Sur la route de Dizy
Assis sur son curieux enfin.
Personne pour assister
A ce passage d’un autre temps.
Magritte aurait aimé ce voyage
Riant : ceci n’est pas un poêle !
En effet, il se tenait droit
Sur le couvercle émaillé,
Estampillé Godin,
Pour un voyage dans sa tête.
Michelle ANCEAUX
2 Octobre 2016
LE JOUR DU DEPART
Le jour du départ
Elle ne comprend pas
Chacun s’agite Se presse autour d’elle.
Le jour du départ
Il fait encore nuit noire
La famille s’affaire
Dans le silence morbide.
Le jour du départ
Blottie dans sa couverture
Elle garde les yeux mi-clos
Pour se souvenir d’ici.
Le jour du départ
Puisse-t-elle bientôt
Revenir dans ce pays d’amour
Où refleuriront les fleurs de la paix
Michelle ANCEAU Septembre 2016
CHAMPAGNE
Rires feutrés parmi les chuchotements
Du précieux breuvage dans les cartons
Que peuvent –ils se dire
Eux qui sont en transit
Vers un ailleurs inconnu ?
Ils peuvent trembler ou tressaillir
Ils imaginent l’approche de tel ou telle
Un courant d’air violent
Ou une délicate brise au passage
Le suspense arrive
Lorsque l’inconnu daigne s’arrêter
Pour s’interroger,
Hésiter et enfin peut-être
Les saisir sans les connaitre
Presque un enlèvement violent.
Michelle ANCEAU novembre 2015
PATRICIA huckel millet (Cumieres 51)
Champagne et Poésie
LIGNE DE VIE - LIGNE DE COEUR - LIGNE DE MAIN
C’était un matin de mai
Le soleil brillait sur la rivière
Il avançait dans un silence qui me bouleversait
Le vent soufflait
Des mots sur mon cœur brûlé
Le coq chantait
D’une voix essoufflée
Lorsque de loin, de sa nuit
Je l’aperçu, en un éclair je compris
Que jamais avec ses yeux il ne pourrait
Soutenir le regard de celle qui dans son ventre l’avait porté
Mon cœur se mit à hurler
Mes mains à trembler
A genoux fléchis
Je priais
Je quémandais au Ciel
Que ses yeux puissent
Dans mon regard voir le sien
Il nous fallut de longues années
Pour arriver avec à traverser
La bulle dans laquelle notre fils était enfermé
Il avait neuf ans quand il me dit
« Je savais que tu étais toujours à mes côtés
Mais je ne comprenais pas
Que tu étais ma mère
Maintenant je le sais
Parce que mon cerveau a compris mon cœur »
PHM
Champagne et poésie
LE REVOLIN
J’étais en ce bel automne naissant
À l’ancre depuis un certain temps
Revenue du pays où souffle le Niederwind
Lorsque sur la rivière un puissant remous
Soudain souleva des gerbes d’eau dans un panache
Une branche d’acacias se détache
Et dans un élégant tourbillon saupoudre
Ses fleurs roses en pluie d’étoiles
Sur le rivage près de mon voilier
L’air chaud poussé par des vents d’Aval
Emporte un bruyant vol d’abeilles
Des ramilles frémissent
La voile se gonfle sur le grand mat
Le Revolin ce vent délicat et stratège
Pour ne pas abîmer ma voilure
Dans sa grande bonté fait un demi-tour galant
Ma grand ‘voile est ballotée
Mon cœur par tant de pudeur touché
De l’autre côté de la rivière
La Harle qui soufflant de mars à fin avril
A asséchée la boue des chemins
Des papillons cueillent la rosée
Dans des feuilles d’églantiers
Sur le rivage d’une herbe brûlée
Par la Soulaine d’été
Un homme sur le dos couché
Rabaisse son chapeau sur ses yeux fatigués
Soudain une bourrasque brise
Avec fracas
Contre la coque de mon embarcation
La vague lourdement
Je suis troublée
La rivière frémit dans un grand bruit
Semblable à celui de Monsieur de Pont de l’Écluse
Lorsqu’il souffle de Grenoble à Genève
Quand arrive le printemps à Megève
Éprouvée par tant de beauté et
Prise par le Revolin
Je fais provision de gerbes d’écumes
Qui dans un arc en ciel
Telles des gouttes de miel
Sur les risées du fleuve s’évanouissent
Le silence survint
Magnanime messager d’Éole
Revolin
S’est tu comme le fait
Le Thalwind qui souffle le matin au lever
Et le soir quand le soleil est couché
Avec lui les mots disparus s’évanouissent
Comme une source tarie dans le désert
Mon cœur se serre
Je ne sais plus quoi faire
Sur ma grand’ voile règne la misère
Et mon âme gémit et erre
Dans cette désolation
Je compte grain par grain
Le sable de cette terre
Dans la clarté de l’absence
Ma voix se brise dans le silence
J’étouffe je m’épuise
Les mots éteints je guette
J’attends la fête
Ces mots magiques
Dans un aller retour ailé
Dans un souffle de liberté
Balayé par l’Écorche-Ville du comté de Flandre
Apportaient capiteux vers le rivage
Un chant et des mots tendres
Je suis en peine et me languis
Des non-dits étourdissants
Qui jadis dans mes cheveux coupés
En un chaud murmure évident
Apportaient la vie
Depuis mes lèvres se dessèchent
Se tordent dans l’espérance de l’eau vive
Du vent qui dans la joie
Raviverait ma foi
Dans un dernier soubresaut
Pour faire provision
Des risées soulevées du fleuve
J’ai de mes dernières forces
Pour m’abreuver d’Eau
Happé l’air messager du très Haut
Esprits malicieux des sources
Magiciens vaillants des rochers
Arbres centenaires et puissants
Appelez que reviennent le vent
Et avec sa cohorte
Ne serait- ce que dans
Un murmure
Le Revolin
PHM
Champagne et poésie
A celui qui se reconnaitra
Il tient dans ses mains une présence, Il tient le rire et le sax, La parole facile à dire Et la musique avec aisance.
L' humour à son corps défendant Est comme une armure étincelante, Il vit entouré de flammes Et la simplicité est son parent.
Le cœur vagabond et les yeux rieurs Son regard clair n’a pas une ride, La confiance est sa maison Aux grandes vitres de lumière.
Son âme torturée se cache, entière. Sa puissance primitive, Et ses élans de plaisir Semblent oublier l'hiver.
Le temps qui passe Le rend riche de souvenirs Et son rire joyeux parfois pour le bien connaît des éclats.
Pareil au sang qui circule, dans mes vaisseaux robustes Il nourrit de patience Ma difficile intimité Et il a toute mon amitié.
PHM
LE TEMPS DES CERISES AU CHAMPAGNE GABRIEL BOUTET
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Le temps des cerises au champagne GABRIEL BOUTET
Rosé
Perle de Rosée
AUBE
J’ai embrassé l’aube d’été.
Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route du bois. J’ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.
Arthur Rimbaud, décédé en 1891 Illuminations
AURORE
La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit, Embrasse la terre, elle t’aime. La vérité c’est ce qu’on croit En la nature c’est toi-même.
George Sand décédée en 1876
LE TEMPS DES CERISES
Quand nous chanterons le temps des cerises Et gai rossignol et merle moqueur Seront tous en fête Les belles auront la folie en tête Et les amoureux du soleil au cœur Quand nous chanterons le temps des cerises Sifflera bien mieux le merle moqueur
Verser l'eau et le Champagne dans une casserole , portez à ébulition, jetez-y en pluie la semoule. Faites cuire 20 mn.
Ajouter à l'appareil, le sucre et une pincée de sel, ajoutez les oeufs entiers battus en omelette et en dernier lieu, les 6 blancs montés en neige ferme.
Versez dans un moule à côtes beurré, faites cuire au four dans un bain marie envrion 30 m. Laissez refroidir.
Renversez sur un plat et nappez de fruits rouges que vous pourrez parfumer d'une liqueur au choix.
Si vous ne rajoutez pas de liqueur vous pourrez dégustez un verre de Champagne Rosé Perle de rosé qui s'alliera admirablement à la fraise, aux cerises ou mûres.
Si vous nappez de pamplemousse, d'annanas ou de poires, groseilles ou mangue, servez une flûte de Champagne Demi-sec Douce Nuit d'Ete.
Bon appétit.
LE LAC DU DER vu par Charles CHAMPAGNE GABRIEL BOUTET
Détails
Pour ceux qui ne connaissent pas le Lac du Der Charles MILLET vous en raconte l’histoire
Trois villages engloutis pour sauver Paris des eaux !
Ce plan d’eau de 48 km2 (à son remplissage maximal) est devenu un lieu de tourisme populaire pour tout l’Est de la France et au-delà, et un havre providentiel pour quantité d’espèces animales. Les soixante mille grues cendrées qui fréquentent le lac chaque année.
La réalisation du lac du Der, sur la Marne, a entraîné l’engloutissement de trois villages du bocage champenois. Leurs habitants (environ trois cents) ont résisté en vain à la marche implacable de l’administration. En huit ans, ils ont été indemnisés et évacués ; puis on a rasé et incendié les bâtiments.
Construit depuis 1967, 89 digues retiennent l’eau et la confine. Le fond du lac est constituté d’argiles en assure une impérméablité. Le lac du Der-Chantecoq est inauguré 3janvier1974 suivit de la mise en eau du lac par le ministre de l’équipement de l’époque, Robert Galley. On n’a jamais retrouvé depuis le lac les inondations d’avant dans la vallée de la Marne et Paris.
Pour la réalisation du plan d’eau, il fallut détruire des hectares de forêt, des fermes, des étangs et trois villages. Augustin Moïse le maire du village s’est battu durant 25 ans contre le projet. Quand le préfet est arrivé dans le village il lui dit à la fin de la réunion : « Si je peux me permettre monsieur le prefet, si les parisiens sont assez cons pour contruire des maisons dans le lit majeur de la rivière où ça innonde réglièrement, c’est bien fait pour leurs gueules ». Il dira aussi « il n’y a pas de catastrophes naturelles il n’y a que la bêtise humaine. Il faut apprendre à vivre avec la nature et pas contre celle-ci. En montagne on ne construit pas un chalet dans un couloir d’avalanche » Depuis ces dires, 15 000 hectares de batiments on été constuits dans le lit majeur de la rivère.
Un village Musée.
Jules Rosier paysan et Augustin Moïse maire de Nuisement furent les porterurs de ce projet. Dans le site on découvre une immense maquette de bâtiments à pans de bois faite par Jules Rosier le paysan amoureux de son village. Tout y est représenté de façon réaliste à l’échelle 1/30e
Créé en 1999 par la volonté des anciens du village, le musée du pays du Der a été voulu pour conserver la mémoire et la vie traditionnelle des trois villages disparus. Le Village Musée du Der retrace les étapes de la construction du Lac du Der.
Vous pourrez y découvrir l'histoire poignante des trois villages détruits, la vie et les métiers d'autrefois.
Le musée se compose de plusieurs bâtiments à pans de bois, chacun abritant un thème différent comme par exemple, des ateliers de vannerie de branches de tilleul pour tresser des paniers…cette technique ancestrale a été perdue.
Une bonne partie des villages engloutis est à 4 m à peine quand le lac est au niveau maximum. De nos jours, beaucoup de ruines sont toujours visibles plusieurs mois dans l année à marée basse, lorsque l'étiage est au plus bas en automne avant les pluies d'hiver. Il ne reste des trois communes englouties que l’église de Champaubert, aujourd’hui sur la presqu’île de Champaubert où, majestueusement elle se mire dans l'eau du lac comme si elle voulait saluer les villages disparus à jamais. La pire épreuve des habitants a été de voir les tombes ouvertes et les cercueils des defunts déterrés. Les restes ont été transférés dans le nouveau cimetière où enfin ils reposeront pour l'Eternité.
Dans ce village on fabriquait des poutres de chêne et on les transportait jusqu’à Paris.
Pour avoir toujours des poutres sous la main, on stockait dans l’eau le chêne fendu par les scieurs aux longues scies qui tranchaient directement le long du tronc. Le Chêne est l'arbre des forêts du Der. Le mot "Der" signifie Chêne chez les Celtes. Cet arbre est le symbole du Der. Il fut longtemps amené à Paris par la Rivière Marne, comme un radeau. On raconte que les poutres de la charpente de Notre Dame de Paris viendraient de cette forêt du Der abattue par" les scieurs de long". Lorsque ces hommes revenaint de Paris où ils vendaient le bois, ils accorchaient après la brague, longue perche pour se guider dans la rivière, un grand tissu rempli de vivres. Aujourd ‘hui encore on appelle les habitants de Saint-Dizier, les BRAGUARDS, ceci parce que les habitants du bocage ont été relogés dans des maisons et immeubles à Saint-Dizier.
La mare jadis, était très importante , elle permettait d’y puiser l’eau pour éteindre les fréquents incendies. Un autre point important est l’agencement des maisons entre elles : on construit 2 maisons puis un espace, le tout est configuré en quincone et comme la terre est argileuse on y creuse un trou au mileu,, la pluie en fait une mare qui servira à éteindre les feux si besoin. Lorsqu’une maison brulait, les habitants s’entr’aidaient et en 1 semaine la maison était reconstruite avec les poutres que l’on grattaient, le torchis servait de ciment et d’isolant.
Un potager de légumes anciens et des jardins viennent compéter la visite : le jardin des insectes, hôtes particulièrement précieux pour les jardiniers. Des aménagements adaptés, des fleurs spécifiques et un endroit propice (prairie fleurie, mare et compost à proximité) en font un lieu conçu pour favoriser la reproduction des insectes.
Dans le village on racontait qu’une guérisseuse, l’arrière grand-mère Henriette du maire monsieur Moïse, savait soigner les coliques des nourissons grâce à sa connaissance des vertues thérapeutiques de la rhubarbe. Mais devenue veuve elle cherche un autre gain plus lucratif. Henriette alla donc chercher des sangsues sauvages dans les mares et les revendait aux hopitaux militaires de VITRY LE FRANCOIS (une somme équivalente aujourd’hui à 300€).Mais un jour, suite à de fortes précipitations les mares sont si remplies qu’elle ne peut plus chercher les sangsues. Par « hasard » un feu se déclenche et les habitants pour éteindre le feu puisent dans les mares ce qui descend le niveau de cette dernière, et Henriette peut de nouveau chercher ses sangsues. Mais la pluie redouble et un nouveau feu se déclare dans une dépendance. Cela parait suspect car aucune raison ne permet d’affirmer l’accident ; donc cela semble criminel. Les habitants décident de surveiller les maisons et vont surprendre Henriette... et ce sera sa fin.
Le château d’eau avec une vue imparable est sans aucun doute le meilleur point de vue sur le lac du Der ! Il faut monter quelques marches mais le jeu en vaut la chandelle. Une vue à 360° sur le lac et le bocage vous regalera. Pour vous heberger consultez le Harras des Etalons, vous y serez très bien logés.
Champagne Gabriel Boutet reproduction interdite Photos collection Patricia H MILLET
LES GRUES DU DER
Aux premiers froids, quand les gelées blanches fixent le dessin des toiles d’araignée sur le fil des vignes, quand les feuilles mortes font un chemin bruissant sous les pas, on entend un jour dans l’air léger du matin un croassement doux et lointain qui vient d’on ne sait où et qui grandit, se précise jusqu’à ce que l’on découvre à l’horizon une ligne onduleuse : les grues !
Elles arrivent du fond du ciel, par-delà la crête dentelée des arbres et glissent au dessus de nous pour aller se reposer sur le Lac du Der en Champagne avant de refaire route encore plus vers le Sud. Parfois leur ligne se brise, se reforme, serpente, tantôt accrochée aux nues comme la queue d’un fantastique cerf-volant, tantôt brisées en un chapelet qui s’égrène. Elles grandissent, soudent leur ligne en un triangle dont la pointe s’enfonce dans la brume; parfois, l’une d’elles se détache et vient prendre la tête ; elles sont maintenant droit au-dessus du village, on distingue leurs cous tendus et l’imperceptible battement de leurs ailes est émouvant. La ligne ondule et glisse encore. Le croassement n’est plus qu’un murmure et que l’on croit entendre encore quand les voyageuses ont disparu vers le sud.
C’est la veille de l’hiver. On sème les blés. Le vigneron commence à tailler ses pieds de vignes. Il arrête sa tâche et lève la tête vers les oiseaux qui passent. Le vigneron, dont toute la vie s’est usée entre caves et vignes s’étonne de ces vagabondes qui vont par-dessus les clochers, par-dessus les pays, le cou tendu vers des lointains insoupçonnés. La main posée sur un piquet de tête en bout de vigne, le vigneron suit leur vol qui s’enfonce dans l’horizon, puis il les perd de vue. Son regard reste fixé vers ce tout petit croassement qui s’efface dans un souffle du vent. Il revient au travail dans sa route de vigne, ébloui d’avoir un instant franchit avec les voyageuses la borne de l’horizon.
J’ai choisi ce texte « Une enfance » de Jules MAROUZEAU publié aux Editions colin- Bourrelier, Il est le contemporain de Gabriel Boutet. MAROUEZAU est né dans la Creuse en 1878 mort en 1964 (Gabriel Boutet est né en 1897). Jules MAROUZEAU a vécu la tragédie des deux guerres, face à face avec la mort sur les fronts de la Champagne. Il fut agrégé de lettres en 1907 et professeur à la Sorbonne.
Je me suis librement inspiré de quelques unes de ces lignes, en hommage aux ancêtres de la famille Boutet. Comme ceux de Jules MAROUZEAU, les aïeux de Luc sont creusois. Dans ses textes Jules MAROUZEAU rappelle assez longuement que son père avait fait à pied le trajet de Paris pour mener la vie des maçons émigrants, qui s’expatriaient pour une meilleure vie en gagnant celle-ci grâce à leur savoir faire de maçons et de tailleurs de pierres. Il en fut de même pour les fondateurs de la maison Boutet qui après avoir aidé à construire les caves de l’Avenue de Champagne à Epernay, s’établirent à Cumières et à Chouilly.
Photo Patricia MILLETde la collection personnelle Champagne Gabriel Boutet 2018
Notre vignoble de 4 hectares est planté en majorité de Pinot Noir qui règne en maître sur les coteaux de CUMIERES et DAMERY.
Nous avons également des parcelles de Pinot Meunier et de Chardonnay afin d'être fidèle à l'assemblage historique du village et de la maison.
Nos vignes sont situées exclusivement sur les parcelles de CUMIERES et nos vins sont issus des raisins qui sont notre propriété et que nous cultivons personnellement et de façon éco-responsable sans externalistation de la main d'oeuvre.
LA LEGENDE DES TROIS PLUMES CHAMPAGNE GABRIEL BOUTET
Détails
« Partez et rapportez moi le plus bel habillage pour l’une de mes bouteilles »
Afin qu’il y ait aucune dispute, le patriarche conduisit ses fils devant le domaine, puis souffla trois plumes en l’air en disant :
« Là où elles voleront, telle sera votre direction, allez ! »
L’une des plumes s’envola vers l’ouest, l’autre vers l’est. Quant à la troisième, elle voltigea tout droit à faible distance, puis retomba bientôt au sol tout près de la rivière qui coule en contrebas du domaine familial.
Alors l’un des frères partit à gauche vers l’est, tournant le dos au village, l’autre à droite en longeant le chemin de halage et le troisième resta près de la troisième plume. Il se demanda pourquoi le vent l’avait destiné à rester si près de l’affaire familiale.
Il s’allongea en cette fin d’hiver d’une douceur précoce dans l’herbe d’un vert puissant . Le soleil éclaboussait son visage déjà buriné par des journées passées aux vignes à tailler les pieds afin qu’ils reprennent vigueur. C’est cette nouvelle force qui leur fera porter la vendange à l’automne prochain.
L’homme couché sur le dos, rabaissa son chapeau sur ses yeux. Il s’endormit promptement. Alors que le long de la rivière, passaient péniches et canots de plaisanciers, arrivait dans un souffle de vent tiède tourbillonnant, une petite embarcation portant deux voiles.
C’est le Revolin, ce vent, qui réfléchi par un obstacle, revient sur lui-même. Ce sont les deux voiles, qui trop proches l’une de l’autre, ont produit le Revolin. La voile du devant déventa la seconde voile. L’embarcation avait tourné sur elle-même. Elle rebondi et emporta sur son passage les ramilles.
Ce sont celles des longues branches retombantes sur l’onde d’un saule planté trop près du lit de la rivière.
Puis l’embarcation s’arrêta net. En descendait une demoiselle, qui portait un long fourreau de soie qui bougeait avec le vent. On aurait dit qu’elle s’était enveloppée d’un morceau de la grand-voile qui flottait fièrement au grand mat.
L’homme allongé sur la rive se réveilla soudainement. Il fut surpris de tant de bruissements.
Lorsqu’il s’assit, il vit cette femme qui portait sur l’épaule gauche, une étole dans un dégradé de couleur parme. La belle inconnue bougeait avec une telle grâce qu’on aurait dit que le vent s’était engouffré sous son fourreau. Le Revolin a plus d’un tour dans son sac !
Lorsqu’elle se rapprocha de l’homme asssi dans l’herbe, celui-ci crut voir l’eau de la rivière se miroiter dans les yeux gris vert de la miss.
Comme si de rien n’était, la dame se baissa avec élégance et cueillit quelques pâquerettes qu’elle plaça derrières l’oreille droite.
En se relevant elle ouvrit son ombrelle faite de plumes de paon, qu’elle porta avec délicatesse au-dessus de sa tête. Il était quinze heures, ce dimanche-là.
Ce fut comme un mirage. L’homme se frotta les yeux comme pour être sûr de bien être réveillé.
Il remit ses lunettes et resta un long moment songeur.
Maintenant il était à genoux sur l’herbe le dos tourné regardant fixement la rivière. Il y a avait à côté de lui une plume de paon et un petit bouquet de pâquerettes. Il savait qu’il était en train de rêver, mais il savait aussi que c’était réel.
Il se leva lentement. La belle inconnue avait disparu et nulle trace du voilier, il y avait juste là devant lui une embarcation semblable à une coquille, en bois verni et merveilleusement patinée ; c’était le voilier de Bernard et de Josy qui abordait de temps à autres à Cumières.
C’est dans cet espace-temps que l’homme , à qui le patriarche avait demandé « d’aller », se souvint de la promesse faite à sa femme : être créatif. C’est ainsi que sont nées Pluie d’Etoiles, Etincelles et Miss Pat*Rosé que vous pourrez découvrir à la Saint Valentin chez nos dépositaires en Alsace.
9855 JOURS EN ROUTE POUR LE PARDON
Détails
L'automne
Ce matin, Madeleine est bien lorsque qu’elle quitte son voilier sur la rivière en contrebas du village. Sur le pont près du quai où était accostée sa chaloupe, elle a attendu le lever du soleil juste en amont de la rivière frémissante. Un lever de soleil sur la plaine alluvionnaire déjà brune de sa belle terre retournée sur laquelle dansait une petite brume rose ; le spectacle émut Madeleine. Cette terre retournée de la plaine est l’avenir pour les semences de demain. Le contraste était saisissant avec les coteaux de vignes en feuilles, porteuses de promesses d’une vendange à venir d’ici quelques jours. De belles grappes allaient bientôt remplir les paniers des vendangeurs. Ces fruits sont la récompense du soleil, de la lune et du travail de la terre par les soins donnés par des hommes et des femmes…/…Après une bonne soupe à midi partagée à la table familiale, elle est allée vers les vignes pour goûter des grains de raisin ! Les grains, un peu serrés de la grappe, étaient légèrement tachetés par le chaud soleil du mois de septembre. Elle est fière du raisin de sa vigne! Elle tâte, croque et écrase contre son palais la peau un peu dure qui cède. Quelques gouttes coulent des commissures de ses lèvres, elle passe sa langue puis sa main pour s’essuyer. Le jus est encore un peu acide, mais déjà agréable et la sensation de la peau discrète mais un peu épaisse dans sa bouche, lui fait du bien…Elle décide de laisser mûrir quelques jours encore ; les grappes vont tenir leurs promesses…/..
Il ne fait plus aussi chaud et elle avait sous-estimé le vent, ce vent qui venait d’un coup la happer et heurter, alors elle tente un refuge. Trop contente d’en trouver un dans une cadole, elle a accepté malgré la contiguïté des lieux, de le partager avec un vieux vigneron qui cassait la croûte. Les cadoles sont des petits abris de pierres dans lesquels les vignerons s’abritent en cas de fortes pluies ou de vents violents, ils y rangent aussi de menus outils pour biner la terre comme cela se fait de nouveau désormais.
La vendange a été belle et bonne, les mouts sucrés et acides comme on les aime en Champagne. Les cuves sont remplies et le vin travaille, bouillonne, fermente, sent. Une vie de vigneron, un nouvel avenir, un millésime peut être, nous le sauront au printemps.
L'hiver
Bientôt commence la taille, les sarments ne peuvent vivre et porter des fruits qu’à condition d’être unis au cep pour recevoir la sève provenant des racines. La sève circule dans la vigne, jusqu’au mois d’Août puis commence ce que l’on appelle l’aoûtement, les brins verts deviennent bruns et le raisin attend le vigneron. Quand l’homme ne prend pas soin correctement de son corps et de son esprit, la vitalité s’amenuise et la qualité de vie décroit, l’homme perd ses perspectives et ses repères. Il se trouve alors privé de sécurité et la panique s’empare de lui, stressant son organisme.
La vigne est tel un corps, c’est le vigneron qui en prend soin. Les sarments stériles sont ôtés et ceux qui portent les fruits sont rabattus…cela ressemble à un arrachement. L’arrachement, même s’il crée une plaie, le vigneron sait qu’il peut le soigner, et c’est ainsi qu’en coupant un sarment, la vigne rajeunira. Cette taille purifie.
La taille a pour but de nous ramener à un lieu, à une concentration, à un essentiel. Madeleine ramassera et séchera les faguettes de sarments et en fera pour Noël un joyeux feu dans la cheminée.
Extraits inédits de 9855 jours® Patricia HUCKEL Millet