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La confusion sexuelle fait partie des méthodes de lutte contre la cochylis et l’eudémis, des ravageurs de la vigne dont les larves sont susceptibles d’altérer la quantité et la qualité de la récolte en favorisant le développement d’une maladie fongique appelée botrytis.

Contrairement aux insecticides utilisés classiquement (destruction des œufs et/ou des larves), cette méthode limite les accouplements entre les papillons mâles et femelles. Pour ce faire, des diffuseurs placés dans les vignes dès le mois d’avril émettent une substance (phéromones) qui perturbe la reconnaissance des femelles par les mâles. Les accouplements étant moins nombreux, les vers le sont aussi. Cette technique nous permet depuis une dizaine d’année de réduire voire de supprimer totalement les traitements insecticides classiques.

Les chantiers 2021 s’organisent il reste impérieux de respecter les mesures sanitaires avec des gestes barrières, le port du masque. Les exigences sanitaires actuelles sont intégrées dans les réflexions. L’organisation pour l’achat et la distribution des RAK redevient, le plus possible, collective. Ce mode de pose demeure le plus efficient pour optimiser le nombre de diffuseurs par hectare et donc le coût global de la technique peut être réduit collectivement. La pose, quant à elle, reste encore une fois cette année individuelle, étalée sur une petite semaine.

 

photo vigne plantation 

 

Covid-19 peut-il (elle) provoquer la disparition des champagnes de vignerons ?

La crise sanitaire actuelle, met en lumière et accentue les contraintes pesant sur les acteurs champenois depuis la crise des subprime, de nature à remettre en cause leurs activités de vinification et de commercialisation de champagne tout en admettant qu’au cours des dernières décennies, le contexte socio-économique des vignerons champenois a évolué défavorablement. Pour nous aider, vous pouvez devenir membre partenaire avec la carte club pépins de coccolites en suivant le lien.

Définition
Par vigneron, nous entendons ici celui qui travaille ses vignes et vend également son champagne, qu’il l’ait élaboré lui-même (récoltant manipulant) ou bien qu’il en ait confié l’élaboration en collaborant avec une coopérative (récoltant coopérateur).
Selon cette terminologie admise, le vigneron pratique « l’intégration verticale » de sa filière, contrairement au viticulteur, qui se spécialise uniquement dans la production de raisin (vendeur au kilo).
 
NE NOUS OUBLIEZ PAS !

Une situation fragile aggravée par la crise sanitaire
La première, la plus évidente, est la disparition des occasions de consommer du champagne, qui est d’abord un vin festif, privilégié des moments de célébration. Or, crise sanitaire oblige, les grands rassemblements familiaux ou amicaux (mariages, anniversaires, etc.) sont interdits, les restaurants et les boites de nuit fermées. De nombreux évènements sportifs ont également été annulés ou reportés (Jeux olympiques d’été de Tokyo, Euro 2020 de football, etc.).

Les cocktails régulièrement organisés par les entreprises et les collectivités sont eux aussi en stand-by. Enfin, la baisse du tourisme (et de l’œnotourisme) en France est également un facteur de diminution de la consommation de champagne, tout comme la fermeture des cafés et bars.
Ainsi, le positionnement du champagne, autrefois un atout, devient aujourd’hui une faiblesse, au point que certains cherchent à en sortir et la nouvelle accompagne de communication « Le champagne, réservé à toutes les occasions » en est un exemple.

Sur les 4 hectares que nous travaillons nous sommes propriétaires de 0.50haet sommes nus - propriétaire de 0.85ha.
Nous reversons une partie des raisins ou des bouteilles ou de nos revenus agricoles à nos bailleurs 
Nous produisons avec l’intégralité des raisins qui sont notre propriété entre 10 000 et 12 000 bouteilles par an, selon les années et selon l’appellation qui nous est imposée, le reste de la production est rendue en partie aux propriétaires.

Il se pourrait qu'un jour vous aussi pourriez devenir propriétaire de quelques pieds de vignes et d'être payés en non pas en raisins mais en bouteilles....nous n'en sommes pas encore là mais nous reflechissons à un GFA mais en attendant vous pouvez adopter un ou plusieurs pieds de vigne dès demain si vous le souhaitez.

Quel futur pour les champagnes de vignerons ?
Dans ces conditions, il semblerait logique de penser que les vignerons champenois auraient intérêt à se détourner de leur filière pour se lancer dans d’autres activités économiques, mais il faut pour cela vendre les vignes et une fois les vignes vendues aux grandes marques où est l'avenir de la Champagne des Vignerons ?
Nous essayons de nous maintenir grâce à notre forte implication dans les activités de commercialisation : démarchage et livraison à domicile, ventes via Internet, développement d’offres spéciales pour les fêtes de fin d’année... afin de maintenir leurs ventes.

Il ne faut pas oublier  que vigneron est d’abord un métier de passion, et que certains ont su se constituer une position solide sur ce marché. Évoquons d’abord les quelques-uns qui, par leur singularité et la qualité de leurs champagnes, ont su développer une notoriété et un réseau de distribution qui vont bien au-delà de nos frontières.

Cycle de vie d’une vigne

image vignes
Luc a arraché la vigne de son grand père Gabriel, plantée
en 1932 sur la parcelle « Les Plançons La Guinguette » à la sortie de Cumières.

Cette parcelle a vu arriver les lignes à hautes tension, un grillage posé par un voisin, un élargissement de la route qui sillonne le vignoble entre Cumières et Damery et la mécanisation.

Elle a connue les années de guerre durant lesquelles ont été planté entre les rangs de vignes des carottes, des pommes de terre et des choux. Elle a souffert de misère et de maladie par manque d’argent et de produits de traitement pour la soigner !

Elle a connu l’allégresse entre 1960 et 1990, des années fastes durant lesquelles, grâce aux engrais elle a pu se fortifier et étoffer son bois. Elle a fait la joie du vigneron lorsqu’elle rendait de part ses gouttes d’or le jus de raisin et de merveilleux millésimes.

Elle a été travaillée au cheval par Gabriel Boutet le père de Marguerite et de Françoise à qui appartiennent toujours la moitié de la surface que nous travaillons. Elle a été labourée au tracteur par Claude Millet l’époux de Marguerite

 

Millésimes

2010 à 2018

Millésimes 2000 à 2009

Millésimes

1990 à 1999

Millésimes

1980 à 1989

 

Millésimes 1970 à 1979

Millésimes

1960 à 1969

 

Millésimes

1950 à 1959

 

Millésimes 1940 à 1949

2018 : 16/20

2016 : 14/20

2015 : 17/20

2014 : 14/20

2013 : 14/20

2012 : 18/20

2011 : 15/20

2008 : 19/20

·       2007 : 15/20

·       2002 : 19/20

2000 : 14/20

·       1998 : 15/20

·       1996 : 17/20

·       1994 : 12/20

1990 : 20/20

1989 : 18/20

1988 : 19/20

·       1985 : 16/20

·       1983 : 17/20

·       1982 : 18/20

1981 : 15/20

1979 : 19/20

1978 : 19/20

·       1976 : 16/20

·       1975 : 18/20

·       1973 : 15/20

·       1971 : 16/20

1970 : 17/20

·       1969 : 16/20

·       1966 : 14/20

·       1964 : 15/20

·       1962 : 17/20

 

·       1959 : 17/20

·       1955 : 17/20

·       1953 : 16/20

·       1952 : 14/20

 

1947 : 17/20

1945 : 20/20

·       1943 : 16/20

 

Lorsqu’ arriva Luc, le régime alimentaire de la vigne Guinguette changea. Il arrête l’enrichissement de postasse qui était la grande révolution d’ après guerre, d’engrais, il réduit de façon conséquente les traitements et instaure la culture en lutte raisonnée. En 1992 Luc vendit le tracteur et arpenta la vigne à pieds avec sa loupe pour compter les insectes nuisibles ou les champignons sous les feuilles ou sur les grappes. Puis vint le temps où sous ses pieds, les fleurs se mirent à refleurir et l’herbe se mit à courir sur le sol. Inlassablement Luc, avec délicatesse dispensa ses soins à cette vénérable vigne jusqu’en 2018.

 

Arriva le jour de l’arrachage. Luc coupa les rameaux, les pieds et une machine déterra les racines.
La parcelle resta au repos durant 1 an et demi, et Luc sema des fleurs.

Avril 2020, six jours avant l’annonce de la pluie, durant ce printemps de chaleur harassante, Luc et notre fils Charles replantèrent. Un à un, avec soins Charles posa dans un trou qu’il avait creusé avec son père à l’aide d’un outil spécial, les jeunes plants protégés par la cire rouges pour les Pinots et de cire blanche pour les Chardonnay. Ils furent introduits dans le sol, qui allait dorénavant les nourrir. Auparavant ces jeunes plants après leur greffage en chambre chaude stérile, ont passé trois ans dans un sol sableux et humide à l’abri des attaques du phylloxéra.* lien direct

 

Il faudra attendre encore trois années pour cueillir les raisins d’une récolte qui permettra de faire du vin qui deviendra Champagne et qui sera commercialisé à partir de 2026 à l’heure où ma retraite sonnera !

Chronologie cycle de vie   d’une vigne.

Les plançons dit « La Guinguette » était notre plus vieille parcelle !

1932

Plantation par Gabriel Boutet grand-père de Luc Millet vigneron actuel

1950

Début de la période de production faste grâce à l’enrichissement de la terre par des engrais comme la potasse puis des engrais chimiques

1990

Luc commence à travailler les vignes en culture raisonnée chute du rendement

2000

Réduction des produits chimiques et des insecticides

2010

Début de l’enherbement

2018

Arrachage

2020

Replantation labélisée Haute Valeur environnementale sous bio contrôle

2021

Démarche classement Viticulture Durable

2023

1er vendange

2026

1er vente des bouteilles des plants de 2020.

 

 
 

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